Depuis sa mise en place, le décret tertiaire est devenu incontournable pour les propriétaires et exploitants de bâtiments à usage tertiaire. Ainsi, il fixe des objectifs de réduction de consommation énergétique ambitieux à atteindre d’ici 2030, 2040 et 2050. De plus, il impose une obligation déclarative sur la plateforme OPERAT pour assurer le suivi des résultats. En effet, ne pas respecter le décret tertiaire ne signifie pas seulement rater une opportunité d’économies : c’est aussi s’exposer à des sanctions bien précises, allant de l’amende financière à l’exposition publique.

Les sanctions financières prévues

Très concrètement, le décret tertiaire prévoit des amendes administratives en cas de non-respect des obligations. Ainsi, si vous ne déclarez pas vos données énergétiques sur OPERAT ou si vos actions de réduction restent insuffisantes, l’État peut vous infliger une amende pouvant aller jusqu’à 1 500 € pour une personne physique et 7 500 € pour une personne morale. Cependant, ces montants peuvent être appliqués de manière répétée si les manquements persistent. Le décret tertiaire (voir ici) ne laisse donc pas de place à l’improvisation.

Le risque d’exposition au « Name & Shame »

De plus, au-delà des sanctions financières, le décret tertiaire introduit une arme redoutable : le « Name & Shame ». Cela signifie qu’en cas de manquement, l’État peut publier la liste des entreprises non conformes, rendant publiques vos défaillances énergétiques. Ainsi, cette exposition peut sérieusement nuire à votre image de marque, surtout si vos clients ou partenaires sont sensibles aux enjeux environnementaux. En effet, aujourd’hui, la réputation joue un rôle majeur dans les relations commerciales, et le décret tertiaire place clairement la pression à ce niveau.

Des impacts sur les relations commerciales et financières

Cependant, les conséquences ne s’arrêtent pas là. Ne pas respecter le décret tertiaire peut également fragiliser vos relations bancaires et contractuelles. En effet, de plus en plus de banques et d’investisseurs évaluent les performances ESG (environnementales, sociales et de gouvernance) avant d’accorder un financement. Ainsi, une non-conformité au décret peut faire baisser votre note extra-financière, limiter votre accès à certains financements verts, voire impacter vos contrats avec des clients exigeant des garanties en matière d’écoresponsabilité. Le décret tertiaire devient donc un enjeu transversal, bien au-delà de la simple facture énergétique.

Les risques pour la pérennité de votre patrimoine immobilier

De plus, en ne respectant pas le décret tertiaire, vous prenez le risque de voir la valeur de votre bâtiment diminuer sur le marché. En effet, avec la montée en puissance des critères énergétiques et environnementaux dans les transactions immobilières, un bâtiment non conforme devient moins attractif pour les acheteurs ou les locataires. Ainsi, à long terme, ne pas engager les travaux nécessaires peut se traduire par une dévalorisation de votre patrimoine. De plus, certains territoires imposent déjà des contraintes locales plus strictes, où le décret tertiaire est pris comme socle minimal.

Une obligation morale et stratégique

Cependant, au-delà des sanctions juridiques, le décret tertiaire représente aussi un engagement moral et stratégique. En effet, il s’inscrit dans une dynamique collective visant à réduire l’empreinte carbone du secteur immobilier, responsable d’environ 40 % de la consommation énergétique nationale. Ainsi, ne pas s’y conformer, c’est aussi se désengager face aux enjeux climatiques actuels, ce qui peut créer une fracture avec vos salariés, vos partenaires ou votre communauté locale. Le décret tertiaire oblige à repenser vos stratégies à long terme, sous peine de perdre en compétitivité.

Conclusion : Anticipez pour éviter les sanctions

En conclusion, ne pas respecter le décret tertiaire expose à une chaîne de conséquences allant bien au-delà des simples amendes. Ainsi, entre perte financière, atteinte à l’image, fragilisation des relations commerciales et perte de valeur patrimoniale, il est impératif d’anticiper et de se mettre en conformité dès aujourd’hui. Pour cela, entourez-vous d’experts pour réaliser vos audits énergétiques, planifier vos travaux et garantir vos obligations déclaratives. N’attendez pas les sanctions : contactez un spécialiste dès maintenant pour sécuriser votre démarche et transformer le décret tertiaire en véritable levier de performance.


FAQ : Que faut-il savoir de plus sur le décret tertiaire ?

1. Quels types de bâtiments sont concernés par le décret tertiaire ?

Tous les bâtiments à usage tertiaire dont la surface est supérieure ou égale à 1 000 m² sont concernés. Cela inclut aussi bien les bureaux, commerces, hôtels que les établissements d’enseignement ou de santé.

2. Est-ce que les objectifs fixés par le décret tertiaire sont identiques pour tous ?

Non, les objectifs peuvent être atteints soit par une réduction relative (en pourcentage par rapport à une année de référence), soit par un seuil absolu fixé par l’administration. Il est donc crucial de bien définir votre stratégie en fonction de vos caractéristiques.

3. Comment déclarer ses consommations dans le cadre de le décret tertiaire ?

La déclaration se fait via la plateforme OPERAT, gérée par l’ADEME. Chaque année, vous devez y enregistrer vos données énergétiques et vos actions d’amélioration, sous peine de sanctions.


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